Clôture 2024 – L’impressionnisme

Berthe Morisot, le secret de la femme en noir

Lecture musicale du texte de Dominique Bona par Judith Henry accompagnée au piano par Théodore Lambert.

Le rendez-vous de clôture de ce 13e Salon du Roman Historique rend hommage à Berthe Morisot et à l’impressionnisme, dont on célèbre le 150e anniversaire. Accompagnée par le pianiste Théodore Lambert du Conservatoire Maurice-Ravel de Levallois qui interprétera les partitions les plus emblématiques du répertoire impressionniste, la comédienne césarisée Judith Henry propose une lecture de Berthe Morisot, le secret de la femme en noir.

 

C’est une grande fresque de l’impressionnisme qui s’offrira à nous à travers la biographie de Dominique Bona, de l’Académie française. Cette jeune femme en noir, au bouquet de violettes, aux yeux profonds, que peint Manet dans les années 1870, c’est Berthe Morisot. Elle garde sur son visage altier comme un secret. Un modèle parmi d’autres ? Non : la seule femme du groupe des Impressionnistes. Berthe Morisot, née dans la province française en 1841, fille de préfet, peint et expose parmi ce clan d’hommes, ceux qui sont encore des réprouvés sans public, des réfractaires à l’art officiel : Manet, Degas, Monet, Renoir. Ardente, mais ténébreuse, douce mais passionnée, aimant la vie de famille, mais modèle et amie – et qui sait ? peut-être davantage – d’Édouard Manet dont elle épouse le frère : il y a une énigme dans les silences et les ombres de Berthe Morisot.