Grand reporter au Monde, biographe de Simone Veil et Gisèle Halimi, confidente médiatique d’Isabelle Adjani, Patty Smith, Gloria Steinem, Françoise Héritier ou Mona Ozouf et dernière journaliste à interviewer Diana Spencer : tout au long de sa carrière, Annick Cojean s’est approchée des grandes femmes de notre temps. Lauréate du prix Albert-Londres en 1996 pour sa série de reportages Les Mémoires de la Shoah, elle en préside le jury de 2010 à 2020.

En 2012, son ouvrage Les proies : dans le harem de Khadafi révèle les exactions sexuelles subies par des centaines de femmes sous le régime du dictateur libyen. Plus tard, elle publie au Monde une enquête sur des violences similaires commises par les troupes syriennes de Bachar el-Assad. Journaliste ‘tout terrain’, oscillant de la culture, aux sujets de société, à la géopolitique mondiale, Annick Cojean place les valeurs féministes qui sont siennes au cœur de son travail et de son œuvre. C’est en écho à son invitation à Levallois qu’est développée cette année une thématique autour de l’histoire des femmes au Salon du Roman Historique.